Il peut être abaissé en modifiant certaines conditions du contrat :
- mise en place d’une franchise,
- baisse du pourcentage de couverture,
- réduction de la période de risque.
Par ailleurs, le taux de prime peut varier dans le temps. Généralement, il est favorable en début de contrat mais il peut être augmenté si la sinistralité augmente trop par rapport au cotisation versée.
Qu’est-ce que la prime d’assurance crédit ?
L’assurance-crédit est une garantie de 12 mois qui couvre vos débiteurs dans le cas de deux événements ;
- L’insolvabilité de vos clients, qui couvre la faillite, la liquidation et l’administration, etc.
- Le non-paiement qui vous couvre dans le cas où votre client s’absente et ne peut être retrouvé ou si vous avez un jugement du tribunal.
Cette police offre une protection très importante et s’accompagne d’une série d’autres avantages supplémentaires, notamment :
- Recouvrements gratuits et frais juridiques pour les dettes assurées : si vous avez besoin de recouvrer une dette en souffrance ou d’intenter une action en justice contre un client qui n’a pas payé. Ces frais sont couverts par votre prime de police d’assurance.
- Sécurité supplémentaire auprès des banques et des financiers : si vous souhaitez contracter un prêt, cette police constitue une garantie supplémentaire pour l’emprunt. Les banques peuvent constater que vos bénéfices sont protégés et que vos créances seront toujours payées dans leur intégralité. Cela vous donne accès à plus de crédit et à de meilleurs taux.
- Une gestion du crédit et une trésorerie renforcées : dans le cadre de votre assurance-crédit, votre assureur vous aidera à améliorer vos processus de gestion du crédit et de trésorerie. Par exemple, il contrôlera régulièrement les débiteurs, nouveaux et existants, pour vérifier qu’ils ne présentent pas d’informations défavorables et qu’ils sont en mesure de payer vos biens et services.
- Développez votre entreprise en toute confiance : lorsque vos comptes clients sont couverts, vous pouvez être plus confiant lorsque vous vous développez sur de nouveaux territoires ou de nouvelles offres de produits et services. C’est particulièrement vrai lorsque vous vous développez à l’international, car vous devez faire face à de nouvelles lois et réglementations qui peuvent vous rendre vulnérable au non-paiement de vos nouveaux clients.
Pour rappel : après avoir souscrit un contrat d’assurance-crédit, vous devrez verser une prime d’assurance à votre assureur-crédit. Cette cotisation permet d’avoir une couverture sur le paiement de vos créances en cas d’insolvabilité déclarée ou présumée de vos acheteurs. Vous pouvez payer cette somme de façon mensuelle, trimestrielle ou annuelle, cela dépend de l’échéance définie dans votre contrat.
Le coût de cette garantie intègre la prime et les frais.
Calcul de la prime d’assurance-crédit
La prime d’assurance-crédit est calculée selon un pourcentage de votre chiffre d’affaires assuré.
Ce taux peut varier entre 0,05 et 1,5% en fonction de plusieurs paramètres et de nombreux facteurs :
- zone d’activité et pays,
- classement du pays,
- échéance moyenne pratiquée et délais de règlements,
- nature du risque couvert,
- qualité des clients assurés,
- solvabilité de vos acquéreurs actuels,
- nombre d’acheteur,
- type de clientèle,
- secteur d’activité,
- le montant à assurer,
- période de crédit accordée,
- pays à assurer,
- branche,
- statistiques des réclamations,
- qualité du débiteur,
- historique de votre sinistralité et des créances douteuses,
- analyses des bilans,
- informations bancaires.
Bon à savoir : il existe un minimum de prime annuelle pour chaque contrat. Cette limite correspond à environ 70% du montant annuel.
Coût de gestion en interne du risque client
Le coût de la prime de la garantie impayés est à comparer à l’ensemble des frais sans assurance crédit avec une gestion en interne du risque client .
Pour cela, il faut comptabiliser plusieurs postes de dépenses de l’auto-assurance :
1 – L’abonnement au service de renseignement commercial,
2 – Les coûts de prestations de recouvrement (honoraires, frais)
3 – Analyse financière (experts, direction commerciale, DAF, DG, comptable)
4 – Perte du au montants des impayés, provision en cas de débiteur douteux.
5 – Coût financier pour couvrir les besoins de trésorerie, financement bancaire.
6 – Développement commerciale alloué sur des mauvais clients.