La défaillance d’une entreprise résulte souvent de l’aboutissement de un ou plusieurs facteurs. Généralement, le processus de détérioration commence plusieurs années avant le dépôt de bilan.
n°1 – Défaillance des clients
En France, le nombre de faillites reste important (63 400 entreprises en 2014) et la croissance est trop faible pour inverser cette tendance haussière.
Par ailleurs, la quantité de défaillances pour les grandes entreprises est en forte hausse (13 000 soit plus de 3,7% en 2014).
Seule la moitié des nouvelles entreprises survivent pendant les cinq premières années et seul un tiers des nouvelles entreprises sont capables de survivre pendant dix ans. L’inverse est incontestable, car nous pouvons conclure que si seulement 50 % des nouvelles entreprises survivent pendant les cinq premières années, les autres 50 % échouent pendant les cinq premières années. Nous pouvons également conclure qu’environ 65 % des nouvelles entreprises n’atteignent pas la barre des dix ans.
Tout le monde connait l’adage suivant « Vendre, c’est bien, être payé, c’est mieux ».
On pourrait rajouter « être assuré, c’est encore mieux ! »
Il est donc important d’établir une politique de prévention et de protection de l’impayé.
- amélioration et approfondissement de la connaissance des clients
- meilleur appréciation du risque client
- protection des créances
Pour couvrir tous ces besoins, la meilleure solution est de souscrire un contrat d’assurance crédit.
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n°2 – Baisse tendancielle de la demande
- Incapacité à comprendre votre marché et vos clients : il est essentiel de comprendre votre marché concurrentiel et les habitudes d’achat de vos clients. Répondre aux questions sur l’identité de vos clients et sur le montant qu’ils sont prêts à dépenser est un grand pas en avant.
- Stagnation ou diminution des ventes
- Consommation saturée pour certains produits
- Ralentissement ou turbulences économiques
- Guerre des prix sur le marché domestique ou à l’international
- Sous-estimation des risques du à une mauvaise conjoncture économique et sociale
- surestimation de la bonne conjoncture économique
- Exigences de la grande distribution vis-à-vis de ses fournisseurs ou des grands donneurs d’ordre en termes de baisse significative
- Défaillance en cascade : une entreprise en difficulté peut entraîner d’autres sociétés à cause des retards de paiement ou des créances impayées
- Client trop important : une société qui a des gros acheteurs peut être trop indépendant et tomber en faillite en cas de risque important de paiement
- Ouvrir une entreprise dans un secteur qui n’est pas rentable : parfois, même les meilleures idées ne peuvent pas être transformées en une entreprise très rentable. Il est important de choisir un secteur d’activité où vous pouvez atteindre une croissance soutenue.
n°3 – Mauvaise organisation de l’entreprise
- Gaspillages dans les services
- Désorganisation ou mésentente entre les associés ou de l’équipe dirigeante
- Mauvaise sélection des nouveaux salariés
- Gestion trop centralisée
- Insuffisances de la délégation
- Absence de visibilité sur l’avenir de la société
- Inquiétude des salariés sur la pérennité de l’entreprise
- Mauvais management du personnel
- Méfiance des banques et des investisseurs
- Manque de contrôles internes
- Outil de production obsolète
- Décès, maladie du dirigeant ou des hommes clés
- Mésentente entre les dirigeants
- L’incapacité à comprendre et à communiquer ce que vous vendez : vous devez définir clairement votre proposition de valeur. Quelle est la valeur que j’apporte à mon client ? Une fois que vous l’avez comprise, demandez-vous si vous la communiquez efficacement.
n°4 – Santé financière de la société
Votre entreprise peut également échouer si vous ne disposez pas d’un plan de financement d’urgence, une réserve d’argent à laquelle vous pouvez faire appel en cas de crise financière. 25% des défaillances d’entreprises sont dues à des problèmes de trésorerie. Il arrive que des personnes créent des entreprises avec le rêve de gagner de l’argent, mais n’aient pas les compétences ou l’intérêt nécessaires pour gérer la trésorerie, les impôts, les dépenses et d’autres questions financières. Une mauvaise pratique comptable met une entreprise sur la voie de l’échec.
- Financement insuffisant : les entreprises ont besoin de liquidités pour traverser les cycles de vente et les fluctuations naturelles de l’activité. L’assèchement des comptes bancaires est responsable d’une bonne partie des faillites d’entreprises. L’argent liquide est roi, et beaucoup trouvent rapidement qu’il peut être difficile d’emprunter de l’argent aux prêteurs.
- Insuffisance de gestion de trésorerie
- Ressources propres insuffisantes
- Crédit interentreprises : factures payées ou défaillance client
- Sous-estimation des investissements à réaliser
- Endettement trop élevé
- Sous-capitalisation chronique
- Méconnaissance des prix de revient
- Mauvaise estimation des délais de règlement des factures ou des fournisseurs
- Manque d’anticipation des délais de paiement des clients
- frais de personnel trop importants
- Investissement mal financé
- Réduction des marges ou de la rentabilité
- Pertes structurelles
n°5 – Problèmes juridiques ou judiciaires
- Forme juridique inadaptée à l’activité de l’entreprise
- Non respect des normes réglementaires
- Insuffisance de la connaissance du droit social, fiscal et international
n°6 – Mauvaise gestion de l’entreprise
Le bon maintien de l’activité de l’entreprise dépend d’une bonne gestion rigoureuse. La gestion d’une entreprise englobe un certain nombre d’activités : la planification, l’organisation, le contrôle, la direction et la communication. La règle cardinale de la gestion d’une entreprise est de savoir exactement où vous en êtes à tout moment. Un problème courant auquel sont confrontées les entreprises qui réussissent est de dépasser les ressources ou les compétences en matière de gestion.
Comment éviter les problèmes de croissance et d’expansion. La croissance et l’expansion d’une entreprise nécessitent autant de planification stratégique et minutieuse que la gestion des opérations quotidiennes. Même les franchises commerciales bien établies et prospères font l’objet d’une recherche et d’une planification minutieuses avant d’ouvrir un nouveau site. Ils mesurent les tendances démographiques et les dépenses locales et régionales, les plans de développement futur de la région et d’autres questions pertinentes avant d’aller de l’avant. Vous devez faire de même pour votre entreprise afin d’éviter l’échec.
Effectuez des recherches approfondies pour vous assurer que le moment est venu et que le financement est disponible pour l’expansion. Assurez-vous que l’entreprise initiale est stable avant de l’étendre à un autre site. Ne commandez pas de stocks que vous n’êtes pas sûr de pouvoir vendre, mais ayez un plan déjà en place pour remplir rapidement les commandes si la demande se présente. La clé d’une croissance et d’une expansion réussies est la planification stratégique.
Voici, les erreurs à éviter :
- Manque d’anticipation : l’incapacité à anticiper ou à réagir à la concurrence, à la technologie ou à l’évolution du marché peut conduire une entreprise dans la zone de danger. En restant innovante et consciente, votre entreprise restera compétitive.
- Mauvais investissements
- Choix stratégique inadéquat
- Insuffisance dans la gestion des stocks
- Mauvaise adaptation du modèle économique
- Coût de fabrication des produits trop élevé
- Compétence insuffisante des salariés
- Tableau de bord non maîtrisé
- Faiblesse du système d’information
- Augmentation des charges fixes, frais de personnel, charges variables
- Pas de stratégie client : soyez conscient de la manière dont les clients influencent votre entreprise. Êtes-vous en contact avec eux ? Savez-vous ce qu’ils aiment ou n’aiment pas chez vous ? La compréhension de votre clientèle, en amont et en aval, peut jouer un rôle important dans l’élaboration de votre stratégie.
- Pas de planification : comme le dit l’adage, ne pas planifier, c’est planifier pour échouer. Si vous ne savez pas où vous allez, vous n’y arriverez jamais. Une stratégie globale et réalisable vous permet de susciter l’engagement, l’alignement et l’appropriation au sein de votre organisation. Il s’agit d’une feuille de route claire qui indique où vous êtes allé, où vous êtes et où vous allez aller.
Les actions à réaliser pour éviter une défaillance
Si les causes qui provoquent la défaillance des sociétés sont bien identifiées, les mesures pour les éviter ne sont pas toujours prises à temps par manque d’anticipation. C’est pour cela que le dirigeant doit en amont passer en revue la liste des causes internes et externes de défaillance pour pérenniser son entreprise.
Comment construire un bon modèle d’entreprise : recherchez et examinez la manière dont les autres entreprises du secteur fonctionnent. Élaborez un plan d’affaires complet qui comprend des prévisions financières basées sur des revenus prévisibles, un marketing stratégique et des solutions de gestion des défis pour surmonter les obstacles potentiels et les activités des concurrents. Créez un tableau des étapes avec des tâches et des objectifs spécifiques assignés le long du calendrier afin de pouvoir mesurer le succès, résoudre les problèmes au fur et à mesure qu’ils se présentent et rester sur la bonne voie. Un modèle d’entreprise solide qui intègre les meilleures pratiques peut aider votre entreprise à éviter l’échec.
Pour vous prémunir des risques de faillite de vos acheteurs, Altassura vous propose plusieurs solutions d’assurance-crédit pour vous indemniser en cas de factures impayées ou pour évaluer la santé financière de vos clients grâce aux renseignements commercial.
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