Est-il vrai que l’assurance crédit divise sa ligne de couverture maximum par le nombre de sollicitation effectué ?
Dans l’idéale et pour le discours officiel, c’est Non !
L’assureur crédit regarde la position globale que l’on peut avoir vis à vis d’un acheteur et l’engagement maximum et on ne divise pas par le nombre de demande sur un acheteur.
En pratique l’arbitre a une « enveloppe » maximale sur chaque acheteur, une fois atteint les plafonds d’engagement, il s’offre à lui plusieurs solutions :
- Sonder l’ensemble des assurés pour vérifier si les lignes sont bien utilisées, il pourra ainsi récupérer de la couverture au profit de certains.
- Réinterroger les réassureurs pour voir si l’on peut augmenter le plafond d’engagement
Restreindre les couvertures à suivre (dans un premier temps), et voir (parfois) directement avec l’acheteur si de nouveaux éléments financiers peuvent contribuer à faire évoluer sa cotation. (Augmentation des fonds propres, contre garantie de la maison mère, caution du dirigeant, investisseurs)
Pour rappel, l’assureur crédit s’engage par contrat à couvrir toutes les clients éligibles donnés par l’assuré sur une période de généralement 12 mois. Le contrôle de la souscription est exercé principalement par le biais d’une limite de crédit fixée pour chaque acheteur couverts. Pour les limites plus élevées, le chiffre est convenu spécifiquement par le souscripteur, mais il est habituel que les assurés ont le pouvoir discrétionnaire de fixer des limites à la majorité de leurs clients sur la base de leurs propres informations, l’historique de paiement et les procédures de gestion du crédit.
Le niveau d’indemnisation est généralement entre 65% et 95%. La prime est payable en pourcentage du chiffre d’affaires assuré et est généralement déclaré sur une base trimestrielle ou annuelle.
Les contrats basés sur le chiffre d’affaires global peuvent être basées sur le marché ou l’exportation uniquement ou un mélange des deux. La souscription est effectuée sur la base de la qualité de la clientèle, les pertes antérieures, les pertes futures prévues pour le portefeuille et le secteur du client, le chiffre d’affaires prévu les attentes commerciales.
Une limite de crédit, doit être établie pour chaque acheteur assuré, avant que la responsabilité de l’assureur ne commence, soit en utilisant les facilités de limite discrétionnaire, soit par demande formelle à l’assureur. La limite de crédit doit être suffisante pour couvrir le risque maximal à tout moment, hors TVA. La plupart des assureurs proposent une limite discrétionnaire pour fixer des limites de crédit jusqu’à un niveau prédéterminé sans en référer à eux. La justification du montant du crédit à accorder varie, mais il est habituel de pouvoir utiliser les rapports des agences de notation et/ou l’expérience commerciale. Ces deux documents sont généralement valables pendant 6 ou 12 mois, selon l’accord de police. Les limites de crédit supérieures à la limite discrétionnaire sont fixées sur demande auprès de l’assureur. La plupart des assureurs proposent un système en ligne sur le web à cet effet.
Pour rappel, le plafond de décaissement pour chaque assureur correspond au montant maximal qu’il paiera en cas de sinistre, quelle que soit la période.
Les pertes assurés par l’assureur crédit dans le cadre d’une couverture maximum
Les deux principales causes de pertes couvertes par l’assurance-crédit sont l’insolvabilité d’un client et le défaut de paiement, c’est-à-dire le défaut de paiement de la dette contractuelle par un client dans un délai de période prédéfinie calculée à partir de la date d’échéance ou de l’échéance prolongée de la dette.
Ces risques sont définis comme des risques commerciaux. Les risques politiques peuvent également être inclus dans la politique pour les exportateurs lorsque la cause du non-paiement serait les pertes résultant d’événements politiques dans le pays du client.
Les bénéfices d’une police d’assurance-crédit
En souscrivant une police d’assurance-crédit commercial, les entreprises sont en mesure de protéger leur portefeuille de débiteurs et d’accorder des crédits assurés à leurs clients tout en réduisant le risque de défaut de paiement. En outre, cette garantie offre d’autres avantages :
– Protège les comptes, les bénéfices et la trésorerie de l’entreprise contre le non-paiement en payant l’assuré rapidement pour les sinistres.
– Les assureurs proposent une gestion des risques et ont accès à une multitude d’informations sur les acheteurs et les secteurs d’industries pour aider les décisions commerciales.
– La possibilité d’obtenir des avantages concurrentiels, notamment des limites de crédit plus étendues, un crédit plus élevé des limites, des délais de paiement plus longs et un développement sur de nouveaux marchés pour permettre aux entreprises de se développer.
– La possibilité d’accroître la sécurité bancaire et de rendre les emprunts et les financements plus accessibles.
– Les compagnies ont accès à des informations financières, à des informations sur le crédit et peuvent offrir des conseils concernant les clients existants, nouveaux ou potentiels.
– L’assurance-crédit peut être intégrée aux procédures de contrôle du crédit d’une entreprise pour aider les activités dans la prise des décisions en connaissance de cause.
– La possibilité de réduire les réserves pour créances douteuses et de renforcer le bilan