Qu’est-ce que l’assurance crédit

anonyme demandée il y a 10 années
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anonyme répondue il y a 10 années

En deux mots, l’assurance-crédit est une solution simple et économique contre les impayés. Il sécurise votre poste client et permet de développer votre activité en toute sérénité. Par ailleurs, il facilite l’accès au financement auprès des banques et des sociétés d’affacturage. Il renforce la confiance de l’ensemble de vos partenaires et dynamise sur le long terme la croissance de votre société.
Les ventes de biens et de services sont exposées à un nombre significatif de risques, dont beaucoup ne sont pas sous le contrôle du fournisseur. Le plus élevé de ces risques et qui peut avoir un impact catastrophique sur la viabilité d’un fournisseur, c’est l’incapacité d’un acheteur à payer les marchandises ou des services qu’elle a achetés.
L’assurance-crédit protège votre entreprise contre le non-paiement de ses dettes, que ce soit parce que votre client est devenu insolvable ou simplement parce qu’il n’a pas payé dans un délai convenu.
Elle fonctionne de deux manières. D’une part, elle vous aide à identifier les entreprises auxquelles vous devez accorder des facilités de crédit et, d’autre part, à vous assurer que vous ne subissez aucun préjudice financier en cas de non-paiement.
Dans le climat économique national et mondial actuel, la reconnaissance et la gestion des risques futurs sont devenues une priorité pour les entreprises. Les pertes attribuées au non-paiement d’une dette commerciale ou à une faillite peuvent
et se produisent régulièrement. Les taux de défaillance varient selon le secteur et le pays d’année en année, et aucune industrie ou activité n’est à l’abri du commerce.
L’assurance du risque de crédit commercial est une police assurantielle pour les entreprises qui souhaitent protéger leurs créances contre les sinistres dues aux risques de paiement, tels que la défaillance prolongée, l’insolvabilité, la faillite.
Elle couvre généralement un portefeuille d’acheteurs et paie un pourcentage convenu d’une facture ou une créance qui reste impayée à la suite d’une défaillance prolongée, d’une insolvabilité ou d’une faillite. Elle est souscrite par les sociétés pour assurer leurs créances contre les pertes dues au non paiement de dettes valables par leurs débiteurs. Elle peut également être étendue pour couvrir les pertes résultant de risques politiques tels que l’inconvertibilité des devises, la guerre, les troubles civils, expropriation et nationalisation.
Les frais (appelés « prime ») sont généralement facturés mensuellement et sont calculés en pourcentage des ventes du mois.
L’assurance-crédit commercial assure le risque de paiement des entreprises, et non de particuliers. Les titulaires de police doivent demander une limite pour chacun de leurs acheteurs afin que les ventes soient assurées. Le taux de prime est généralement faible et reflète le risque de crédit moyen du portefeuille assuré d’acheteurs. Une prime supplémentaire est due si la couverture est élargi pour inclure les risques politiques. En outre, la garantie impayée peut également couvrir des transactions individuelles avec des délais de paiement plus longs ou des échanges avec un seul acheteur, normalement sur une grosse transactions.
Elle peut également inclure une composante d’assurance contre les risques politiques, qui est souscrite par les mêmes assureurs pour assurer le risque de non-paiement par les acheteurs étrangers en raison des actions ou de l’inaction de certain gouvernement de l’acheteur.
Elle permet donc aux fournisseurs d’augmenter leur chiffre d’affaires global, réduire les pertes liées au risque de crédit et améliorer la rentabilité de leur entreprise. Au niveau macroéconomique, elle contribue à faciliter le commerce international et à la croissance économique mondiale, en permettant les transactions qui aurait été trop risquée.
Elle renforce également la stabilité économique en partageant les risques de pertes commerciales avec les assureurs, qui sont mieux équipés pour les absorber. En l’absence de protection et afin d’éviter les sinistres liées aux risques, les fournisseurs n’auraient d’autre choix que de s’en remettre soit au prépaiement intégral des biens et services par les acheteurs ou la recherche d’un tiers partie qui est prête à prendre le risque de crédit pour un prix.
C’est pourquoi, traditionnellement, les assureurs doivent faire concurrence aux banques et aux capitaux
commercialiser des produits. Le produit bancaire le plus courant a été la lettre de crédit, un substitut établi de l’assurance impayée et le plus souvent utilisé dans le secteur de l’exportation. Les compagnies travaillent aussi avec les factors pour vendre leur produit d’affacturage. dans ce mécanisme, la banque ou un établissement financier achète les créances d’une entreprise pour un paiement immédiat, mais escompté. Dans ce principe, les sociétés d’affacturage achètent une assurance-crédit pour couvrir les risque de ne pas recouvrer leurs créances commerciales, et donc les deux produits se complètent l’un l’autre.
Ce dispositif assurantiel aura besoin, au minimum, des informations de base suivantes sur l’activité du fournisseur :
– Une liste des 10 à 20 principaux acheteurs du fournisseur, ventilée par le cas échéant par secteur.
– Une liste de tous les pays dans lesquels le fournisseur vend des biens et des services.
– les détails complets de la gestion des paiements et du recouvrement du fournisseur avec les procédures.
– Les détails complets des comptes débiteurs anciens couvrant les 12 mois d’échanges.
– L’historique des impayés et des pertes de crédit des acheteurs.
Le but ultime n’est pas simplement d’indemniser les dommages subies par un client, mais pour aider les assurés à éviter les sinistres catastrophiques et de développer leurs activités de manière professionnelle. Il est donc essentiel que l’assureur ait la bonne information pour prendre des décisions en connaissance de cause et éviter ou de minimiser les pertes. Par conséquent, une police ne remplace pas mais complète les processus de crédit d’un assuré.
Contrairement aux autres types d’assurance, lorsqu’un fournisseur souscrit une police elle n’est pas renouvelée automatiquement chaque année. La majorité des assureurs analyseront individuellement chaque grands acheteurs du fournisseur pour attribuer à chacun d’eux une limite spécifique sur les encours. Le type et la quantité d’informations dont dispose l’assureur sur un débiteur, joue un rôle très important dans la fixation et le contrôle des limites accordées aux sociétés.



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